Le connais-tu ?

©2023-03-26 – Didier Wakana – Le connais-tu ? – Notes Albert Leclercq –

« Eternel, tu m’examines et tu me connais, tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, tu discernes de loin ma pensée. Tu sais quand je marche et quand je me couche, et toutes mes voies te sont familières. La parole n’est pas encore sur ma langue que déjà, Eternel, tu la connais entièrement. » (Ps 139:1-4).

Je travaille pour une société qui aide les indépendantes dans leur développement. Quand un client nous contacte, on lui demande son numéro de client ou de dossier. Et parfois, dans l’église, certains se voient de la même manière !

Dieu me connaît

Comment nous voyons nous devant Dieu ? Ne sommes-nous qu’un numéro ? Dieu me connaît-il personnellement ? S’intéresse-t-il à ma situation? N’agissons-nous pas comme si Dieu oublie le nom de ses enfants, comme dans certaines familles nombreuses en Afrique ?

Si nous réalisons qui nous sommes et qui Il est, notre adoration va atteindre un autre niveau. 

Lorsque dans ma vie, on a diagnostiqué un cancer en 2021, je me suis posé beaucoup de questions. Pourquoi cela arrivait-il ? Mais dans cette épreuve nous avons pu expérimenter la présence de notre Dieu. Il nous connaît. Le président d’un pays ne connaît pas tous les noms de ses citoyens, mais Dieu n’est pas un homme pour nous oublier, il connaît le nombre exacte de nos cheveux, donc il nous connaît chacun personnellement.

« Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme, pour que tu prennes soin de lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu et tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné la domination sur ce que tes mains ont fait, tu as tout mis sous ses pieds, les brebis comme les bœufs, et même les animaux sauvages, les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers.» (Ps 8 :4-8)

En Genèse 1, nous lisons que quand Dieu crée les choses il les appelle à l’existence, mais quand il crée l’homme, il se parle à lui-même. « Faisons l’homme à notre image » (Gen 1:26). Nous sommes uniques ; l’homme a une place à part aux yeux de Dieu.

L’importance de connaître

Recevoir et trouver un nom pour désigner quelqu’un ou quelque chose est important. Toute l’industrie connaît ce principe et trouve des noms pour leur produit (Nike, Dior ou autre….). Si votre patron d’une grande société connaît votre nom, vous seriez surpris, car vous n’êtes pas qu’un numéro dans sa chaîne de production. Par contre si quelqu’un qui vous connaît oublie notre nom, vous serez déçus.

Dieu, le créateur de l’univers n’oubliera jamais votre nom. Pour renforcer cette idée, la Bible parle d’inscrire nos noms dans le livre de Vie !

Nous ne sommes pas un objet ! Dieu nous connaît par notre nom ! Nous trouvons de nombreux exemples dans la Bible de cette douce connaissance :

  • Lors de la conversion de Paul : « Il tomba par terre et entendit une voix lui dire: « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? » (Actes 9:4), Dieu connaît Paul avant sa naissance et a un plan pour sa vie !
  • Lors de l’appel de Moïse, le bègue, il lui dit : « L’Eternel dit à Moïse : Je ferai ce que tu me demandes, car tu as trouvé grâce à mes yeux, et je te connais par ton nom. » (Ex33:17). Dieu savait que Moïse souffrirait pour son peuple. Dieu connaît nos noms, il te connait par ton prénom. Rien ne lui échappe !
  • David, lors de ce Psaume : « Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux existât. » (Ps 139:16)

David a connu des hauts et des bas, mais Dieu a toujours continué à le porter ! Peu importe la situation. Dieu est resté fidèle.

Par contre, parfois nous ne voulons pas que certaines personnes connaissent le fond de notre cœur. Laissons Dieu sonder nos cœurs car il nous connait parfaitement et lui seul peut nous aider à mieux nous comprendre et comprendre sa bonté envers nous. « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Eprouve-moi, et connais mes pensées ! » (Ps 139:23).

Dieu se laisse connaître

Quand Moïse argumente avec Dieu – il n’est pas pressé d’aller sauver Israël de la main de Pharaon – il pose une question à Dieu : « Moïse dit à Dieu : J’irai donc vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’envoie vers vous. Mais, s’ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ? » (Ex 3 :13). Moïse ne peut pas accomplir sa mission s’il ne connaît pas personnellement son Dieu !

Dieu se laisse connaître ! Il lui répond : « Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle « je suis » m’a envoyé vers vous. » (Ex 3:14).

Cela reste le plus grand souhait de Dieu : se faire connaître à nous. Jésus en parle en lien avec notre salut : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jn 17:3)

« Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. » (Rom 8 :29).

Le connaître en tout temps

C’est vrai que les épreuves peuvent nous éloigner de Dieu. Mais revenons à lui, il est fidèle pour nous pardonner et nous purifier de tout péché. Ne laissons pas l’accusateur nous accabler. Son sang nous a pardonné tous nos péchés.

On raconte l’histoire suivante : Un homme avait investi toute sa richesse dans une nouvelle plantation. Mais un jour un orage allait tout détruire. Dans sa déception, il proclama que Dieu ne l’aime pas et qu’il l’a oublié. Mais en revenant chez lui, un autre défi l’attendait. Sa maison avait brûlé et il ne restait que des cendres. Il ne savait que penser. Ses voisins lui ont alors dit : « Dieu a opéré un miracle aujourd’hui, car sans la pluie, toute ta famille serait morte dans l’incendie ». L’orage n’avait pas été la preuve de l’absence de Dieu, mais bien la preuve que Dieu était venu sauver sa famille.

La Bible nous rapporte le récit de Job, qui a été la cible de Satan. Il a reçu le feu vert pour prendre tout ce qui lui appartenait, sauf la vie. Dieu va faire passer Job par l’épreuve du feu. Nous connaissons bien la fin de l’histoire, puisque Dieu va lui rendre ses biens au double, mais nous oublions le moment où tout change. Il nous est rapporté dans les versets suivants : « Oui, j’ai parlé, sans les comprendre, De merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas. Ecoute-moi, et je parlerai ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens Sur la poussière et sur la cendre. » (Job 42:4-6)

Job, est passé d’une connaissance de l’oreille (son cerveau), à la connaissance des yeux (le cœur). « Maintenant » il connait son Dieu. Parce que Dieu le connaissait. Le connaissons-nous ?

Lorsque nous rencontrons une nouvelle personne, nous essayons de la connaître. Nous lui posons des questions pour savoir d’où elle vient, ce qu’elle aime,…

Le connaître par son nom

Dieu désire nous surprendre, nous approcher afin que nous lui posions les questions appropriées. Quand Moïse voit le buisson ardent, il sait que ce phénomène cache une réalité qui lui est inconnue. Il fait la démarche pour rencontrer celui qui se cache derrière ce phénomène pour le moins inhabituel.

« L’Eternel vit qu’il se détournait pour voir ; et Dieu l’appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse ! Et il répondit : Me voici ! » (Ex 3:4). Dieu lui-même répond à la démarche de Moïse. Quand il voit Moïse faire le détour pour voir le buisson, il appelle Moïse par son nom ! Dieu te connaît, comme il connaît Moïse. Il attend que tu te tournes vers lui pour entrer en communication avec toi, parce que connaître quelqu’un c’est communiquer avec lui, c’est communier avec lui.

Et comme dans toute relation, Moïse désire mieux connaître celui qui lui parle. Au verset 6, Dieu se présente : « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu. »

Mais cela ne suffit pas à Moïse, car lorsque Dieu lui demande de partir pour délivrer le peuple et lui dit : « Maintenant, va, je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d’Egypte mon peuple, les enfants d’Israël. » (v.10), Moïse reste sur le souvenir de son échec à vouloir s’occuper et sauver le peuple en Egypte. Il commence un dialogue pour faire connaître à Dieu qu’il a des arguments pour ne pas accepter cette mission impossible. « Moïse dit à Dieu : Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Egypte les enfants d’Israël ? » (v.11)

Dieu se prête à ce jeu de questions / réponses !

« Dieu dit : Je serai avec toi ; et ceci sera pour toi le signe que c’est moi qui t’envoie : quand tu auras fait sortir d’Egypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne. Moïse dit à Dieu : j’irai donc vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : « Le Dieu de vos pères m’envoie vers vous ». Mais, s’ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ? Dieu dit à Moïse : « Je suis celui qui suis« . Et il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle « je suis » m’a envoyé vers vous. » (v.12-14)

Dieu se présente comme le Dieu de ses ancêtres, le Dieu Tout Suffisant. Celui qui est capable de subvenir à tous les besoins.

Pour poursuivre la même idée, on retrouve les mêmes questions lorsque Paul est terrassé par Dieu et tombe de son cheval. « Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. » (Act 9:4-5)

Le Dieu qui connaît même le nombre de ses cheveux, appelle Paul ! Et la question de Paul montre qu’il cherche lui aussi qui est celui qui le terrasse !

Rappelons-le ! Dieu nous connaît !

Mais le connaissons-nous ??

« Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. » (Phil 3:12). Paul cours afin de saisir Jésus. Le toucher est notre but. Rappelons-nous que le toucher est toujours réciproque. C’est d’ailleurs le seul sens qui est réciproque. On peut voir ou entendre quelqu’un sans que cela soit réciproque, mais pour le toucher, c’est réciproque.

Quand Jésus nous touche, tout change. Jésus touche le lépreux, et il est guérit. Il touche l’aveugle et il voit ! Même si tu te sens impur, Jésus veut te toucher, Jésus veut te purifier. 

« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jn 17:3). Sommes-nous prêts à considérer toutes choses comme des pertes pour tout gagner en Jésus !

On raconte l’histoire d’une fête où l’on demande à un acteur connu et à un pasteur de lire le psaume 23. Tous les deux acceptent et le premier lit le psaume avec beaucoup d’éloquence. Lorsqu’il a fini les applaudissements fusent. La salle est comblée par sa lecture. Ensuite, c’est au tour du pasteur ! Il lit le psaume tout simplement, et lorsqu’il finit, il n’y eu aucun applaudissements, mais seulement des visages remplis de larmes. Les gens sont profondément touchés par sa lecture! Quand on pose la question à l’acteur pourquoi les gens ont applaudi à l’un et pleurer à l’autre, il répondit : « Moi je connais le texte, le pasteur connaît le berger ».

Connaissons le berger, comme le berger nous connaît ! Voilà le secret de la vie éternelle !



©2023-03-26 – Didier Wakana – Le connais-tu ? – Notes Albert Leclercq –

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