Le don de discernement des esprits

1-pixabay©1981 “Foi Victorieuse” – Pasteur O. ROBERTS de l’Église Apostolique au Pays de Galles – Le don de discernement des esprits –

  1. La personne de Satan

Dans notre étude du don de discernement des esprits, nous devons être conscients, dès le début, de la personne de Satan et de son système. De nos jours, on n’y croit guère, mais pour ceux qui acceptent les claires affirmations de l’Écriture, il n’y a pas de doute possible sur l’existence d’une personne qui s’appelle le Diable. Nier la personnalité de Satan, c’est contredire la Bible, ou c’est la dénaturer par des interprétations qui la rende inintelligible pour le commun des mortels.

Le portrait que la Bible nous donne de Satan révèle qu’il possède tous les attributs de la personnalité. Le pronom employé dans les Écritures lorsqu’il s’agit de Satan ne réfère pas à une chose, mais à une personne : « Il a été meurtrier dès le commencement… Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur et père du mensonge » (Jn 8.44).

Parler de Satan comme d’un principe, d’une influence ou d’une « personnification de nos passions mauvaises » est absurde.

Il faut absolument que nous nous détournions de nos conceptions populaires et poétiques de Satan représenté sous la forme d’un être horrible et repoussant avec des cornes, ou des griffes, ou une queue fourchue, selon l’imagination des uns ou des autres. Satan a été caricaturé et d’une façon si grotesque que presque tous les traits de son portrait biblique en ont été effacés.

Ne traitons pas à la légère le grand esprit du Mal. Mais la place ne nous permet pas ici d’en dire plus à son sujet.

  1. Le royaume de Satan

Satan n’est pas seul. En tant que « Prince de la puissance de l’air », il se trouve à la tête d’une grande armée de mauvais esprits.

Paul écrit : « Nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Eph. 6.12). Ce passage nous enseigne qu’il existe une armée d’esprits mauvais et qu’ils ont divers degrés de puissance et d’autorité. C’est bien un royaume organisé et hiérarchisé de puissances et d’autorités invisibles.

Reconnaissons que notre connaissance de ces êtres invisibles est limitée. Le chapitre dix de Daniel nous montre aussi comment des princes du royaume de Satan résistèrent aux anges de Dieu qui avaient été envoyés pour accomplir un service spécial auprès du peuple de Dieu. C’est un des exemples que la Bible nous donne de l’existence et de l’activité exercée par ces puissances mauvaises.

Les grands qui dominent le monde dans les « lieux célestes » sont, en fait, les vrais chefs des nations, les rois et les présidents humains faisant figure alors de prête-nom. Que beaucoup d’hommes politiques soient mus par d’excellentes intentions, c’est certain, mais, sans qu’ils le réalisent, leur politique est déjà dans une très large mesure décidée à l’avance par ces chefs qui règnent dans les « lieux célestes » sous l’égide de Satan lui-même. « Le monde entier est sous la puissance du malin » (1 Jean 5.19).

Il est important de reconnaître la puissance considérable que les esprits malins ont sur les corps et les esprits des hommes, des femmes et des enfants. Nous savons qu’ils peuvent rendre aveugle, sourd, muet et fou. Ils font que des gens s’infligent des traitements terribles, se jettent dans le feu et dans l’eau, et cherchent à se détruire eux-mêmes. Ils affligent, tourmentent et rendent infirme. Ils poussent des gens à blasphémer et en obsèdent d’autres avec la pensée qu’ils ont commis le péché impardonnable.

Plus nous étudions l’action de ces esprits malins, plus nous sommes surpris et étonnés.

  1. Forces sataniques à l’œuvre aujourd’hui dans l’Église

Nous savons que ces puissances sataniques étaient très réelles dans l’expérience de l’Église primitive. Les exemples que nous donne la Bible sont là pour nous renseigner et nous avertir, mais il y aussi des témoignages qui nous viennent des Pères de l’Église. Tertullien, s’adressant aux païens, déclarait : « Vos magiciens n’accomplissent-ils pas des exploits étonnants ? N’appellent-ils pas les esprits mauvais à sortir de leurs ténèbres ? Et tout cela par l’assistance de démons, par le moyen desquels ils font prophétiser des outils et des tables ? »

Qu’en est-il de l’Église aujourd’hui ? Nous affirmons avec la plus grande conviction que les mêmes forces agissent de nos jours. Ce ne sont pas l’homme, ni les intrigues sataniques qui ont changé. Les esprits malins qui se sont opposés à l’Église primitive sont tout aussi actifs aujourd’hui et le seront de plus en plus, au fur et à mesure que cet âge s’approchera de sa fin.

Paul écrit : «Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démon » (I Tim. 4.1). Jean, écrivant aussi sur les derniers jours, parle d’« esprits de démons qui font des prodiges » (Ap. 16.14). Nous vivons dans ces « derniers jours » et les puissances surnaturelles sont abondamment à l’œuvre autour de nous, plus même que nous ne le croyons. Ceux qui sont au courant de ces activités démoniaques reconnaissent, sans difficulté, qu’il n’y a jamais eu de déploiement de puissances mauvaises comme de nos jours.

Ces esprits malins sont à l’origine de doctrines de démons, d’hérésies maudites, de signes sataniques et de miracles mensongers, de prédictions, de magie, de sorcellerie, de chiromancie, de spiritisme et de la prétendue science chrétienne, sans parler des fausses prophéties.

Jean écrit : « N’ajoutez pas foi à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde » (I jean 4.1). Ces mauvais esprits possèdent des gens qui, sous leur domination, prononcent de fausses prophéties.

  1. Une parole d’avertissement

Ces esprits malins se dissimulent souvent sous des dehors qui ont toutes les apparences du bien. Mais toute manifestation surnaturelle, malgré ses apparences, n’est pas forcément de Dieu. La ruse de l’adversaire sera d’autant plus subtile qu’il aura réussi à mieux imiter ce qui vient de Dieu.

Lorsque nous prenons conscience de la multiplicité et de la subtilité des ruses de l’ennemi, nous voyons combien il est nécessaire pour l’Église de posséder le don de discernement des esprits, afin d’avoir la victoire sur la puissance des ténèbres. Nous devons discerner la puissance et l’activité des esprits, sous peine de tâtonner comme dans la nuit.

  1. Ce que ce don de discernement n’est pas

Le don de discernement des esprits, qui est un des neuf dons surnaturels du Saint-Esprit mentionné dans I Cor. 12, n’est pas un talent naturel.

Il est donné d’une façon surnaturelle par la puissance du Saint-Esprit.

  1. Ce don ne consiste pas à discerner les secrets des cœurs.

Souvent, nous avons entendu des paroles telles que celles-ci : « J’ai le don de discernement et je puis dire que frère un tel n’est pas dans l’Esprit ». Beaucoup se réclament ainsi du don de discernement des esprits lorsqu’ils croient, par lui, pouvoir discerner les pensées et les motifs secrets des cœurs. Le don de discernement dont parle l’Écriture est bien le don de discernement des ESPRITS, c’est-à-dire des démons. Il n’est pas question, par lui, de juger les pensées ou les actes de nos frères et de nos sœurs. Beaucoup de mal a été causé, hélas, de cette manière.

  1. Ce don ne consiste pas à discerner les dons spirituels que possèdent ou ne possèdent pas les croyants.

Souvenons-nous que le don de discernement des « ESPRITS » est donné pour permettre à celui qui l’exerce de distinguer, par contre, quelle est la source de toute manifestation surnaturelle, pour savoir si elle est de Dieu ou d’ailleurs.

  1. Ce don ne consiste pas à juger le caractère des hommes.

C’est une erreur d’assimiler ce don à un pouvoir de discernement pénétrant qui dévoile le caractère d’un individu. Une telle capacité serait plutôt la preuve d’une certaine expérience humaine et d’une sagacité dans le jugement. Quelle qu’en soit la valeur, et nous aurions tort de la sous-estimer, il ne faut pas confondre cette capacité avec le don de discernement des esprits.

  1. Le but de ce don
    1. Ce don sert à discerner le genre d’esprit par lequel une manifestation surnaturelle est donnée à quelqu’un.

Si nous convenons que, tout autant que le Saint-Esprit, des puissances démoniaques peuvent agir dans certaines personnes, convenons également qu’il est absolument nécessaire de savoir de quelle puissance il s’agit en réalité. D’où le fait évident qu’avant de pouvoir agir à l’égard de telle ou telle personne qui se trouve sous l’empire d’une puissance surnaturelle, nous devons discerner l’origine de cette puissance. Il est dangereux, en effet, de vouloir s’occuper de mauvais esprits si l’on n’a pas le don de discernement des esprits. Les manifestations démoniaques sont différentes les unes des autres. Des démons qui réagissent comme dans le cas du démoniaque de Gadara sont plus faciles à reconnaître ; mais l’ennemi le plus difficile à vaincre est celui dont nous n’avons pas conscience. En voici quelques exemples.

  • Lors d’une réunion à Glasgow, deux jeunes gens devaient assister le pasteur dans une réunion d’attente du Saint-Esprit. Un homme, pour lequel ils priaient, commença à être agité par une force surnaturelle. Les jeunes gens crurent qu’il s’agissait du Saint-Esprit. Le pasteur Andrew Turnbull, en entendant les bruits que faisait cet homme, s’en approcha immédiatement et ordonna au démon de sortir. Le démon agitait le possédé avec une telle violence que, pour le préserver de graves contusions, trois autres frères durent le maintenir en place en le tenant par les bras et les jambes. Néanmoins, le démon faisait que l’homme, qui était pourtant de petite et frêle stature, soulevait de terre les quatre hommes qui le tenaient. Au bout de peu de temps, cet homme fut glorieusement délivré et, lorsqu’après un temps de complète prostration il se releva, son visage était radieux.
  • « Lorsque le pasteur A. Turnbull était à Détroit, on lui demanda de prier pour une dame paralysée d’un côté. Il vint pour la voir et, après lui avoir posé quelques questions, il fut surpris de l’entendre parler en langue. Mais il y avait quelque chose d’étrange dans cette glossolalie, et Turnbull comprit aussitôt qu’il s’agissait d’un démon. Il lui commanda de quitter la femme. Aussitôt, elle tomba en arrière, et ses jambes s’agitaient en l’air. Il continua à ordonner au démon de partir et les yeux de la femme clignotèrent comme des lampes électriques, tandis qu’elle tirait méchamment sa langue au pasteur. A la troisième injonction, le démon sortit avec un cri terrible. Plus tard, lorsque la femme fut revenue à elle, Turnbull lui dit : « Vous avez assisté à des réunions de spiritisme, vous ne devez pas y retourner ». Elle nia être jamais allée à de telles réunions. Mais Turnbull ne s’était pas trompé. Elle avait bien assisté à de telles réunions, et c’était là qu’elle était tombée sous la domination de puissances démoniaques. Sans rien savoir de son histoire, le pasteur avait, par le Saint-Esprit, dévoilé la vérité. » (Ploughman’s Progress, I. Mc. Pherson.)
  • Voici encore un autre exemple de la manifestation de ce don. Pendant un moment de louange dans une convention, un homme tomba de son siège. Il avait été comme jeté à terre par une force invisible, et il gisait sur le dos, les yeux fermés, les mains levées. Les frères qui l’entouraient et certains des pasteurs pensèrent qu’il était sous la puissance du Saint-Esprit. Toutefois, l’un des pasteurs dit à celui qui présidait la réunion : « Cet homme est possédé ». En effet, quand il fut amené dans une chambre à part, le démon devint violent et l’homme dans lequel était l’esprit malin saisit le pasteur à la gorge. Le bruit en fut entendu dans l’église et un secours rapide apporté au pasteur par d’autres le délivra de cette funeste étreinte. Dès que l’ordre fut donné à l’esprit malin de sortir, ce fut terrible. Il y avait plusieurs démons dans cet homme et ils sortirent, non sans tordre leur pauvre victime dans des convulsions qui étaient horribles à voir. L’homme écumait et du sang sortait de sa bouche. Finalement, il fut délivré.

Souvenons-nous de ce qui était arrivé à l’enfant lunatique au pied de la montagne de la Transfiguration : des cris, des convulsions violentes et, finalement, une prostration complète, ressemblant à la mort (Marc 9.26).

  1. Le don de discernement des esprits est donné pour discerner la cause d’une affliction.

Ce don est nécessaire pour savoir si une affliction quelconque provient d’une maladie ou d’une action démoniaque provoquant un trouble de l’organisme : surdité, mutisme, cécité ou toute autre infirmité, peuvent être le résultat d’une maladie ou de démons qui affligent une constitution normalement saine. Il y a également une différence entre la possession démoniaque et certaines formes de folies (Mat. 4.24). Le don de discernement est donc nécessaire pour distinguer entre la folie pure et simple, un cas de possession, ou un cas de folie et de possessions conjuguées.

Comment affirmer qu’une personne est possédée avant d’en avoir reçu la certitude ? C’est dangereux et tragique à la fois d’attribuer à tort à une possession démoniaque une infirmité quelconque, et il est probable que beaucoup ont été taxés de possession qui n’ont jamais eu de démons. D’où la nécessité de pouvoir discerner la cause d’une affliction avant de pouvoir agir en conséquence en accord avec les Écritures.

Il y a ceux qui, comme le démoniaque de Gadara, sont tourmentés par des esprits cruels qui les poussent à toutes sortes d’actes tendant à les détruire. D’autres souffrent sans qu’il y ait de manifestations extérieures. Il en était ainsi de la femme que Satan tenait liée depuis dix-huit ans par un esprit d’infirmité, sans que cette infirmité s’accompagnât de manifestations suspectes comme dans d’autres cas.

Certains pensent qu’il ne s’agissait pas de possession démoniaque, car Jésus n’avait pas l’habitude d’imposer les mains à ceux qui étaient possédés, mais nous lisons dans Luc 4.40 et 41 : « Il imposa les mains à chacun d’eux… et des démons sortirent de beaucoup de personnes en criant ».

Ce qu’il y a de remarquable dans le cas de la femme, c’est qu’elle ne cherchait pas de délivrance, car elle ne savait pas qu’elle était possédée. Mais lorsque Jésus la vit, il lui dit : « Tu es délivrée… et il lui imposa les mains. A l’instant, elle se redressa et glorifia Dieu » (Luc 13.13).

Nous serions certainement étonnés si nous savions combien sont tourmentés par des esprits malins. Les possessions démoniaques sont la cause de plus de cas de folie que nous ne l’avons jamais réalisé. Les maisons psychiatriques sont des citadelles de Satan, où il règne comme seigneur sur une multitude de victimes. Les autorités ne peuvent faire mieux que de construire des asiles d’aliénés et d’enfermer dans des cellules capitonnées ceux dont les cas sont les plus graves. Nous ne pouvons pas blâmer nos autorités pour cela ! Mais que fait l’Église ? Que fait l’Église face à la multitude et à l’immensité de ces besoins? N’est-ce pas là un sérieux et solennel appel à une nouvelle prise de conscience ? Ce défi devrait nous courber face contre terre et nous pousser à crier à Dieu pour qu’il manifeste les dons de son Esprit.

  1. Le don de discernement sert à discerner les puissances qui s’opposent à la propagation de l’Évangile.

Dans Actes 16, 16 à 18, nous lisons le récit de la pythonisse qui avait suivi Paul et Silas pendant plusieurs jours et criait en disant : « Ces hommes sont les serviteurs du Dieu Très Haut et ils vous annoncent la voie du salut ». Cette jeune femme était possédée par un esprit qui lui permettait de deviner. Paul, par le don de discernement, sut reconnaître de quel esprit elle était animée et, « fatigué, se retourna et dit à l’esprit :Je t’ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir d’elle ».

Vous vous souviendrez que notre Seigneur avait rencontré un esprit semblable dans la synagogue à Capernaüm. Un homme possédé d’un esprit impur s’écria : « Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth ? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu » (Marc 1.24).

Ni Jésus, ni Paul, ne se laissèrent séduire par ces esprits prédicateurs. Dans les cercles de spirites, les participants reçoivent parfois l’ordre de chanter des cantiques et de prier, ce qui fait qu’ils disent : « Ces esprits qui nous enseignent de telle sorte peuvent-ils être mauvais ? » Là encore, nous réalisons qu’à défaut d’avoir le don de discernement des esprits, nous sommes en danger de nous laisser séduire par des mauvais esprits qui ont les apparences et le langage de la religion et de la piété.

Nous trouvons encore un exemple de cet ordre dans Actes 13.6-11. Paul, rempli du Saint-Esprit, discerna qu’Elymas le magicien était poussé par un esprit malin, cherchant à détourner de la foi le proconsul. Comme Elymas ne cherchait pas de délivrance, Paul prononça sur lui un jugement. La pythonisse de Philippe fut délivrée parce qu’elle était sincèrement trompée par l’esprit malin. Elymas, au contraire, avait partie liée avec l’ennemi et acceptait d’être possédé par lui.

  1. Le don de discernement nous aide à discerner les « signes et miracles » d’origine satanique.

Nous lisons que Satan peut donner à ses émissaires « des signes et des prodiges mensongers» ainsi que des « miracles » (2 Thess. 2.9 et Ap. 16.14). Par le moyen de ces prodiges, Satan séduit les habitants de la terre.

Ceux qui croient, ce qui est généralement admis, que toute manifestation surnaturelle vient de Dieu, seront faciles à séduire. Il y a des dizaines de milliers de gens qui croient qu’un miracle suffit à attester telle ou telle affirmation. Ils croient innocemment que tout ce qui est surnaturel est nécessairement divin et tombent ainsi dans les pièges de Satan. Dans ces jours de la fin, nous ferons bien d’être excessivement prudents, car les manifestations surnaturelles y seront plus abondantes que jamais. Nous n’hésitons pas à déclarer que beaucoup de ces miracles, présents et futurs, viennent de Satan.

Comment les reconnaître ? Chaque fois qu’un signe surnaturel accompagne un enseignement qui exclut ou modifie le moins du monde un enseignement biblique, il n’y a pas d’hésitation à avoir : une telle manifestation est satanique. Aucun miracle du ciel n’a jamais attesté un mensonge, mais a toujours confirmé la vérité de Dieu.

Le malin, auteur de ces signes, fait tomber les ignorants sans qu’ils sachent qu’ils ont été trompés. Il n’y a pas lieu de s’étonner si tant de gens sont séduits par le spiritisme et d’autres pratiques occultes.

  • Un écrivain du dix-septième siècle, cherchant à défendre la pratique qui consistait à faire tourner des tables, affirmait que cela n’était pas dû à la magie, mais à la puissance de Dieu. Il en voulait pour preuve que, tandis qu’ils pratiquaient ces choses, ils chantaient d’excellents cantiques tels que « Le Seigneur du monde est exalté ». Il arguait de ce fait que Satan ne pouvait pas être à l’œuvre tandis que l’on chantait ainsi à Dieu. En fait, quel blasphème et quelle hypocrisie d’invoquer Dieu tout en transgressant ses lois les plus sacrées !

Dans les derniers jours, ces puissances seront déchaînées plus que jamais.

  1. Ce don nous aide à discerner les fausses doctrines.

Paul parle « d’esprits séducteurs » et de « doctrines de démons ». Ceux-ci ne cessent d’empoisonner les esprits et les consciences de leurs victimes avec des fausses doctrines. On ignore si souvent que les auteurs de ces fausses doctrines ou théologies ne sont, en réalité, que des instruments à la merci de démons qui s’arrangent pour les séduire, tout intelligents et instruits que soient ces auteurs !

L’origine démoniaque de l’enseignement fallacieux propagé par un certain théologien du nom de R.J. Campbell nous apparaît clairement lorsque nous écoutons son étrange confession : « Je suis conscient, dit-il, d’une présence mystérieuse et invisible en ce moment. De qui s’agit-il ? J’ai toujours cru que c’est Jésus ; ce n’est pas une vague abstraction, mais une personne bien définie et vivante. Je travaille sous ses ordres. Ai-je tort de supposer que c’est le Seigneur? Si ce n’était pas lui, alors j’aurais été trompé dans l’accomplissement de beaucoup d’ouvrages qu’en d’autres circonstances je n’aurais jamais tenté de faire. Quelqu’un me dirige depuis le monde des esprits. Si ce n’est pas Jésus, qui est-ce ? Pour moi, c’est une chose incroyable, impossible à accepter que ce soit quelqu’un d’autre » (Christian Commonwealth, Nov. 30, 1910). R.J. Campbell était trompé par un « esprit séducteur » et a écrit le livre qui a égaré des milliers de lecteurs.

Il n’y a que ceux qui reçoivent « l’amour de la vérité » qui seront sauvés des « doctrines de démons ». Ces démons seront la cause que des hommes « diront des mensonges par hypocrisie » (l Tim. 4.2, Darby), c’est-à-dire qu’ils prononceront des mensonges en les donnant pour la vérité. Le mensonge du Diable, parce qu’il ressemble tellement à la vérité, séduira beaucoup de gens.

Satan, souvenons-nous en, cherchera à tromper les croyants en leur faisant croire que, lorsqu’il parle, c’est Dieu qui parle. Satan imitera la voix de Dieu. Et souvenons-nous aussi qu’il n’y a que ceux qui ont été dans la foi qui peuvent s’en détourner.

Réalisant que nous sommes dans les derniers jours, nous devons chercher le don de discernement des esprits en sorte que nous ne soyons pas entraînés dans le mensonge par des erreurs pernicieuses.


©1981 “Foi Victorieuse” – Pasteur O. ROBERTS de l’Église Apostolique au Pays de Galles – Le don de discernement des esprits –

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