L’argent

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© Oméga France n°24 – l’argent –

SOYONS PRATIQUES !

Les Actes des apôtres nous présentent un récit enthousiasmant des premières années de l’Église. C’était une période de présence sensible du Seigneur, de progression de l’Évangile, de communion fraternelle intense, de victoire sur les oppositions. Période exceptionnelle !

Mais ce récit laisse dans la pénombre quelques aspects que nous aimerions voir mis en lumière alors que nous cherchons à entrer dans le même chemin de victoire et de progrès que les premiers chrétiens.

Comment les hommes et les femmes impliqués dans cette croissance extraordinaire vivaient-ils ? Quand venait l’heure du repas, où trouvaient-ils leur nourriture ? Quand tombait la nuit, comment trouvaient-ils un lit ? Quand leurs habits étaient usés, comment s’en procuraient-ils de nouveaux ? En résumé, d’où leur venait l’argent pour couvrir ces besoins fondamentaux ?

C’est vrai que le Seigneur nous a dit de ne pas nous préoccuper de ces choses, qu’il sait que nous en avons besoin et qu’il prend soin de nous.

Mais soyons pratiques. Élie, près du torrent, était nourri miraculeusement par un corbeau. Et nous aimerions savoir quel genre de corbeau le Seigneur a prévu pour nourrir ceux qui font passer d’abord le royaume de Dieu et sa justice.

Jacques GIoaguen


LE SOUTIEN DU MISSIONNAIRE

L’apôtre Paul est certainement l’homme de Dieu dont nous connaissons le mieux la vie. En lisant les Actes des Apôtres, nous voyons sur quels chemins l’amour du Christ l’a entraîné. Dans ses lettres aux églises, nous partageons ses pensées. Et en examinant l’un et les autres de près nous découvrons quelques aspects de sa vie quotidienne.

Tout commence, ce jour où les chrétiens d’Antioche sont réunis pour le culte et où le Saint-Esprit fait entendre ce message de la part de Dieu :

« Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés » (Act 13.2).

Les frères jeûnent, prient, imposent les mains aux deux hommes et les laissent partir en les recommandant à la grâce de Dieu.

Premier voyage

Forts de l’appel de Dieu et du soutien de l’église, Paul et Barnabas s’embarquent pour Chypre : Comment payent-ils leur voyage ? On ne le sait pas. Tout comme on ne sait pas comment ils vivent pendant le temps passé dans l’île. A moins que ce ne soit en recevant l’hospitalité de la famille ou des amis de Barnabas qui est originaire de Chypre (Act 4.36).

De même on n’a pas grand renseignement sur les conditions matérielles de la suite du voyage des deux missionnaires. Il y a peut-être un indice dans le fait que Paul connaît bien la mère et la grand’mère de Timothée (Act 16.1; 2 Tim 1.5). Il est donc possible qu’ils aient bénéficié de leur hospitalité au cours de leur séjour dans leur ville.

Tout comme ils ont dû être hébergés chez les croyants lors de leur voyage retour (Act 14.22)

Deuxième voyage

Paul, accompagné de Silas, commence par affermir les églises de Syrie et de Cilicie (Act 15.40). Donc, en principe pas de problème de logement ni de nourriture pour les deux hommes.

Derbe et Lystre sont encore des endroits sans problèmes. Ils y trouvent des croyants. Mais le voyage se continue, après la vision du Macédonien, par un saut dans l’inconnu. Paul et ses compagnons arrivent à Philippes où Lydie se convertit et leur offre l’hospitalité (Act 16.15).

Après un séjour rapide en prison, Paul quitte la ville et part pour Thessalonique. Il parle trois sabbats dans la synagogue et plusieurs personnes se convertissent. Il reçoit alors l’hospitalité de Jason (Act 17.5).

D’autre part, écrivant aux Philippiens, Paul leur rappelle qu’ils lui ont envoyé à deux reprises de quoi subvenir à ses besoins alors qu’il prêchait à Thessalonique. (Phil 4.15). C’était, à ce moment-là, la seule église qui agissait ainsi à son égard.

A Bérée, des personnes se convertissent sans que nous sachions si elles ont hébergé Paul et ses compagnons (Act 17.12).

A Athènes, Paul semble désœuvré dans l’attente (Act 17.16). Mais à Corinthe, il trouve Aquilas et Priscille, faiseurs de tentes comme lui, et il travaille avec eux (Act 18.3) jusqu’à ce que Silas et Timothée le rejoignent. Il se consacre alors uniquement à la prédication (Act 18.5).

Lorsque sa parole est rejetée par les Juifs, Paul se rend dans la maison de Titius Justus (Act 18.7). Est-ce là qu’il est hébergé ? En tout cas c’est par les épîtres aux Corinthiens que nous connaissons le mieux l’attitude de l’apôtre par rapport à la question du soutien financier de son ministère.

Pour lui, celui qui prêche l’évangile a le droit de vivre de l’évangile, c’est-à-dire de recevoir une rémunération (1 Cor 9.6,12,14). C’est d’ailleurs ce qui se passait avec les autres prédicateurs de l’Évangile (1 Cor 9.6). Mais en ce qui le concerne, Paul a choisi volontairement de ne pas user de ce droit (1 Cor 9.15) et de subvenir à ses besoins en travaillant.

Mais s’il n’a rien demandé des frères de Corinthe, il a reçu un salaire d’autres églises pendant qu’il était chez eux (2 Cor 11.8). Des frères venus de Macédoine ont pourvu à ce qui lui manquait (2 Cor 11.9).

Troisième voyage.

Cette période de la vie de Paul est surtout marquée par le séjour à Éphèse. On ne sait pas comment il a vécu pendant ces deux ans. Mais lors de son voyage vers Jérusalem, Paul fait venir à Milet les anciens d’Éphèse et leur dit :

« Vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux de mes compagnons. En tout je vous ai montré qu’il faut travailler ainsi pour venir en aide aux faibles » (Act 20.33-34).

Ceci se comprend bien quand on sait que Paul retrouve à Éphèse ses anciens patrons : Aquilas et Priscille (Act 18.26). Il a sans doute recommencé à travailler avec eux.

Paul était donc resté fidèle à son principe de tout faire pour que sa conduite n’offre à personne la moindre excuse pour rejeter l’Evangile.

En prison

Paul emprisonné à Rome se trouve dans une situation matérielle délicate. Aussi les chrétiens de Philippes lui envoient-ils par Epaphrodite un secours pour pourvoir à ses besoins (Phil 2.25). C’est une façon de prendre part à sa tribulation (Phil 4.14) et de prendre part à l’Évangile (Phil 1.5). Paul recevait alors ce don avec la joie que procure l’amour manifesté de cette manière (Phil 4.10)

Ainsi, le Nouveau Testament nous donne-il une image nuancée de l’opinion de Paul concernant le soutien des missionnaires.

Il s’était personnellement fixé pour principe de subvenir à ses propres besoins par son travail, mais il acceptait de recevoir aussi l’aide de certaines églises, comme celle de Philippes avec laquelle il n’avait pas de conflit.

Il refusait ainsi de se laisser enfermer dans un système de financement Son exemple missionnaire laisse la liberté d’agir de différentes façons pour le soutien logistique. Travailler de ses mains ou recevoir une aide financière, ce n’est ni l’une ou l’autre façon d’agir qui fait l’homme de Dieu et la valeur du ministère.

LE SOIN DES PAUVRES

La communion fraternelle

Dans le livre des Actes, la communion fraternelle est présentée comme un des piliers de la vie de la communauté primitive.

« Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres,dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières » (Act 2.42)

Cette communion fraternelle est une façon d’exprimer le fait que les croyants se sentaient frères et qu’ils mettaient en commun, comme dans une famille, leurs joies et leurs peines, leurs soucis et leurs louanges. Cela signifie aussi qu’ils partageaient leurs problèmes financiers et qu’on leur trouvait une solution.

L’église de Jérusalem partageait tout : « Tous ceux qui avaient cru étaient ensemble et avaient tout en commun. Ils vendaient leurs biens et leurs possessions et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun » (Act 2.44-45)

« Nul ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais tout était commun entre eux » .(Act 4.32)

« Il  n’y avait parmi eux aucun indigent ; tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu et le déposaient aux pieds des apôtres; et l’on distribuait à chacun selon qu’il en avait besoin » (Act 4.34-35)

C’est ainsi que s’exprimait la solidarité matérielle entre les croyants.

Ananias et Saphira

Un chrétien, Ananias vendit un champ et apporta l’argent aux apôtres. Mais, il ne donna pas tout. Il garda secrètement une partie pour lui-même. L’Esprit de Dieu le démasqua et Dieu frappa de mort cet homme qui lui avait menti.

Ce récit met en lumière un aspect important de la mise en commun. Elle n’était pas obligatoire. Pierre dit en effet à Ananias :

Lorsque tu l’avais, ne demeurait-il pas à toi ? Et après la vente, le prix n’était-il pas à ta disposition ? (Act 5.4)

Les repas (Actes 6. 1-6)

L’Église de Jérusalem organisait un service quotidien pour le soutien entre autres des veuves qui étaient particulièrement démunies et vulnérables à cette époque (Act 6.1).

Distribuait-on de l’argent ou des repas préparés, on ne le sait pas.

Cette forme d’aide a provoqué dans l’église de Jérusalem des problèmes qui ont failli amener une rupture entre Juifs de Palestine et Juifs de l’étranger. Mais la sagesse des apôtres a permis de trouver une solution qui a débouché sur des progrès. Ils se sont déchargés de cette tâche matérielle en faisant élire sept hommes (Act 6.3).

La solidarité envers Jérusalem

Les progrès de l’Évangile amenèrent la création d’églises dans différentes villes dont Antioche. Des liens fraternels forts unissaient ces églises. Dans, le cas d’Antioche, les liens spirituels s’établirent par l’envoi de Barnabas depuis Jérusalem (Act 11.22).

Quand plus tard, un prophète venu de Jérusalem annonça qu’il allait y avoir une grande famine sur la terre entière, les disciples d’Antioche décidèrent d’envoyer chacun selon ses moyens un secours aux frères qui habitaient la Judée (Act 11.27-30). Ils marquaient ainsi leur attachement l’un à l’autre, la communion fraternelle au niveau des assemblées locales.

Les collectes

Lors de l’entretien qu’ils eurent avec Paul et Barnabas, ceux qui étaient les colonnes de l’église : Jacques, Céphas et Jean (Gai 2.9), leur demandèrent de se souvenir des pauvres. C’est ce que Paul a toujours eu soin de faire.

C’est pourquoi nous voyons Paul faire des collectes dans les églises en faveur des pauvres de Jérusalem

Lors de son troisième voyage missionnaire, il se soucie d’organiser une grande collecte dans les églises de Galatie (1 Cor 16.1), de Macédoine (2 Cor 8.1) et d’Achaïe (2 Cor 9.2). Il en parle longuement dans ses lettres aux Corinthiens :

  • Chacun devait mettre à part chez lui ce qu’il pouvait donner, pas au-delà de ses moyens (1 Cor 16.2)
  • Les dons, rassemblés lors du passage de Paul, seront envoyés à Jérusalem par des hommes choisis par les chrétiens de Corinthe (1 Cor 16.3). Ces hommes auront aussi des lettres de recommandation (1 Cor 16.3)

Cette collecte ayant donné lieu à des suspicions, Paul revient sur le sujet dans sa deuxième lettre aux Corinthiens (2 Cor 8-9) et en expose les modalités pratiques :

  • Les chrétiens de Macédoine ont donné selon leurs possibilités et au-delà (2 Cor 8.3).
  • Cette collecte est une oeuvre de grâce, une preuve d’amour (2 Cor 8.8).
  • Tite doit continuer cette collecte à Corinthe (2 Cor 8.6). Ce sont les Corinthiens qui ont eu l’idée de ce geste généreux (2 Cor 8.10).
  • La collecte doit suivre une règle d’égalité, l’abondance des uns pourvoyant à l’indigence des autres (2 Cor 8.13).
  • Un frère dont nous ne savons pas le nom mais qui reçoit un bon témoignage dans les églises a été désigné pour accompagner Paul dans le voyage vers Jérusalem (2 Cor 8.18-19). Cette précaution est prise pour qu’on ne puisse pas accuser Paul de détournement (2 Cor 8.20).
  • L’offrande faite avec ces précautions, non seulement pourvoit aux besoins des saints mais encore elle produit une louange envers Dieu (2 Cor 9.12).

Devant le gouverneur Félix, Paul parle de cette collecte (Act 24.17).

Ainsi, les croyants manifestaient de manière très concrète leur amour pour leurs frères et sœurs.

La dîme était pratiquée dans le peuple d’Israël, mais il en est aussi question dans le Nouveau Testament, en relation avec le peuple juif et avec l’Église.

Elle est indirectement approuvée par le Seigneur et justifiée pour les chrétiens par l’épître aux Hébreux.

La dîme approuvée

Loin de condamner la dîme, le Seigneur l’a indirectement approuvée.

Les Pharisiens, gens religieux et stricts, donnaient scrupuleusement la dîme de tous leurs revenus (Luc 18.12). Jésus ne le leur reproche pas, mais il les reprend parce qu’ils accordent à cette chose secondaire plus d’importance qu’aux choses principales que sont la justice, la miséricorde et la fidélité (Mat 23.23 ; Luc 11.42) : « c’est là ce qu’il vous faut pratiquer, leur dit-il, sans négliger les autres choses », donc sans négliger la dîme.

La dîme justifiée (Heb 7.1-10)

L’auteur de l’épître aux Hébreux s’appuie sur le fait qu’Abraham donne la dîme à Melchisédek pour établir la supériorité de Jésus, notre souverain sacrificateur, sur Aaron et ses descendants. En le faisant, il va justifier la dîme, signe de soumission à un supérieur.

Abraham qui donne la dîme, reconnaît que Melchisédek est plus grand que lui.

Lévi, le père des sacrificateurs et des Lévites, l’ancêtre d’Aaron, était encore dans « les reins » d’Abraham quand celui-ci a donné la dîme. C’est comme s’il l’avait donnée lui aussi, qu’il s’était reconnu inférieur à Melchisédek. D’où la supériorité de Jésus, nouveau sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek, sur les sacrificateurs selon l’ordre d’Aaron.

Abraham n’est pas seulement le père des sacrificateurs et des circoncis, il est encore le père des croyants, incirconcis dans la chair mais circoncis de coeur. Tout dépend de cette filiation dans laquelle nous entrons par la foi.

En la personne d’Abraham nous aussi nous avons donné la dîme et reconnu la souveraineté de Jésus, sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. Nous sommes ainsi greffé sur le tronc des promesses faites au patriarche et nous héritons par la foi de la bénédiction d’Abraham en Jésus-Christ. Nous héritons aussi de la soumission d’Abraham exprimée par la dîme.

La dîme n’est pas ainsi pour nous une ordonnance de la loi. Elle est liée à la marche d’Abraham dans la promesse et nous en avons hérité par la foi.

Quand lors du culte, nous apportons notre dîme, nous ne sommes pas toujours conscients que ce simple geste va avoir des répercussions dans notre monde. Il va permettre à l’œuvre de Dieu de se développer parce qu’elle ne manquera pas des moyens financiers nécessaires.

Mais ce n’est qu’un aspect de la réalité. Remerciant les Philippiens pour un don qu’ils lui ont fait parvenir, Paul dit que ce qu’il recherche c’est le fruit abondant que ce geste fait porter à leur compte (Ph 4.17), c’est-à-dire, le bénéfice spirituel que les Philippiens vont en retirer.

Car la dîme n’est pas qu’une affaire financière pour le soutien de l’œuvre de Dieu. Comme tout ce que nous faisons par obéissance envers notre Seigneur, elle est profondément liée à notre sanctification.

Lorsque nous donnons la dîme, l’œuvre de transformation que Dieu veut dans notre vie peut se réaliser, se concrétisant dans une mise en pratique qui produit des réactions en chaîne.

Nous pouvons ainsi dire que la pratique de la dîme est un moyen efficace pour notre sanctification. Elle favorise en nous le développement du fruit multiple de l’Esprit

Humilité

Donner la dîme, c’est reconnaître que l’argent que nous avons, nous ne l’avons pas seulement gagné par nos efforts, mais qu’en dernière analyse, nous l’avons reçu de la main de Dieu. C’est peut être moins évident pour ceux qui travaillent en ville que pour ceux qui, dans l’agriculture, dépendent du soleil et de la pluie. Mais, si nous avons de quoi pourvoir à notre nourriture, à notre vêtement, à notre logement, cela ne tient pas à nos capacités mais à la bonté de Dieu.

La dîme nous garde dans la dépendance et la crainte de Dieu.

Reconnaissance

Donner la dîme, c’est rendre 1/10 à celui qui nous a donné 10/10. Dans sa grâce, Dieu nous permet d’utiliser les 9/10 pour notre usage personnel, comme nous le voulons. Quant au 1/10 donné, il n’est en réalité pas utilisé pour Dieu, qui n’a pas plus besoin d’argent qu’il n’avait besoin des victimes des sacrifices, mais indirectement pour nous, pour que nous nous réjouissions dans la présence de Dieu, comme il l’a voulu.

La dîme nous pousse à la gratitude joyeuse.

Maîtrise de soi

Donner la dîme nous oblige à avoir un minimum d’ordre dans notre usage de l’argent à administrer.

Nous ne dépensons plus sans réfléchir, pour satisfaire nos besoins ou nos caprices, mais avant toute chose nous mettons de côté la part du Seigneur.

Chacun des 1/10 de notre revenu n’a pas la même valeur. Donnons au Seigneur le premier de ces dixièmes, les prémices. Il aura plus de chance d’être intact car il est quelquefois difficile de ne pas se laisser entrainer hors de cette ligne de conduite par la panique ou par la convoitise.

La dîme nous apprend à être maîtres de nous-mêmes.

Foi

Donner la dîme nous contraint à croire qu’avec moins d’argent nous arriverons à faire aussi bien qu’avec plus, que 9/10 remplaceront avantageusement 10/10.

C’est le défi spirituel qui nous est proposé. Nous sommes ainsi amenés à faire davantage confiance à notre Dieu pour les choses quotidiennes et nous faisons l’expérience de sa bénédiction.

La dîme fortifie notre foi.

Consécration

Donner la dîme, c’est mettre en pratique les paroles de Jésus à ses disciples : « Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon » (Mat 6.24).

Nous ne pouvons nous attacher à l’argent et à Dieu. Il faut choisir ou l’un ou l’autre. L’amour de l’argent nous éloignera de Dieu et inversement l’amour de Dieu nous détachera de l’argent. La dîme nous aide dans ce processus car elle confirme notre détachement. Elle confirme le sacrifice de Mamon que nous faisons à Dieu.

La dîme manifeste notre consécration.

Fraternité

Donner la dîme d’un gros salaire n’a pas plus de valeur aux yeux de Dieu que donner la dîme d’un petit salaire. Ce qui compte pour le Seigneur, ce n’est pas le montant de la somme donnée, mais le respect reconnaissant du principe.

Riches et pauvres trouvent ainsi devant Dieu, grâce à la dîme, leur égalité financière. C’est la base d’une vraie fraternité.

La dîme efface les différences humaines.

Ainsi, la dîme a une grande place dans notre marche chrétienne. Elle est un moyen de sanctification et, comme le dit Paul au sujet d’un don d’argent, elle produit un fruit abondant porté à notre compte (Phil 4.17).

C’est pourquoi, nous devons veiller à la pratiquer fidèlement.

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