L’histoire d’une guérison

guérison2©1967 Témoignage de M. Georges Duc – L’histoire d’une guérison-

Nous reprenons ce témoignage très connu de Georges Duc, car il a amené des milliers de gens à la foi en Jésus et en la prière au Nom de Jésus. Ce témoignage montre que Jésus est toujours à l’œuvre.

«Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement » (Heb 13.8). J’ai pu vivre et expérimenter cette vérité.

Je suis né le 14 octobre 1928, dans la Drôme, d’une mère catholique et d’un père incroyant. Dès ma plus tendre enfance, j’ai nourri dans mon cœur le désir de devenir prêtre. J’entrai au séminaire de Marseille où je restai sept années. De mon plein gré, je quittai cet établissement par crainte du célibat. Ensuite, de nombreuses épreuves m’ont fait perdre la foi. J’ai été atteint de graves maladies: tuberculose pulmonaire, ulcère à l’estomac. Mais le pire arriva lorsque je fus victime d’un accident. J’avais repris le travail depuis peu; en me rendant à mon lieu de travail en scooter, j’ai été renversé par une voiture et pris en sandwich entre deux véhicules. A la suite de cet accident, j’ai été reconnu invalide à 87 %. On a essayé de me rééduquer pendant deux ans. Puis, n’ayant plus aucun espoir de guérison, j’ai été considéré comme une épave humaine et reconnu irrécupérable. J’étais, en effet, touché à l’axis (atlas C1-C2-C3-C4-C5-L4-L5). Je dus porter un appareil qui me soutenait la tête et qui partait du bas ventre jusque derrière la nuque. Lorsque je marchais dans la rue, les gens se retournaient et j’entendais des murmures: Pauvre homme! Pauvre type!

J’étais vraiment une épave humaine sur le plan physique, sur le plan moral et spirituel. Je me retirai dans un village pour ne plus avoir de contact avec la société et, là, je criai ma souffrance. Les médecins m’avaient pris à part et m’avaient déclaré: «Ne vous faites pas d’illusions, vous marchez maintenant avec cet appareil, estimez-vous heureux. D’ici cinq ans, vous serez paralysé. A ce moment-là, faites appel à la médecine, on tentera d’ouvrir le rachis cervical, de scier, d’enlever l’arthrose et de refermer. En faisant cela cinq ou six fois, vous pourrez peut-être à nouveau marcher. Mais ne vous faites pas trop d’illusions: il y a une chance sur deux, chaque fois, de ne plus vous réveiller sur la table d’opération».

La perspective de l’opération était vraiment pour moi le signe de la mort. Après quatre ans de souffrances, je me sentais ankylosé. J’ai dû avoir recours aux béquilles. Le 25 octobre 1964, je ne suis trouvé dans un lit, paralysé, couché sur une planche: paraplégie totale de mon corps. La paraplégie n’était rien. Ce qui était atroce, c’étaient les douleurs qui l’accompagnaient. Je peux affirmer que je ne pleurais pas, je hurlais! Entendre un homme hurler jour et nuit devint intolérable pour une femme et 4 enfants. On dut enlever les enfants; ma femme apprit à faire des injections de calmants.

Ces calmants arrêtaient la douleur pendant 3 à 4 heures, puis elle recommençait.

Le 16 novembre 1964, à 2 h. du matin, je hurlais. Après deux injections, je continuai à hurler. Ma femme alla chercher le médecin et, durant son absence, je me trouvai seul dans la maison et je criai à l’Éternel. Oui, dans mon cœur, je poussai un cri: «O Dieu, Toi qui as créé le ciel et la terre, si tu existes; fais-Toi connaître à moi! Dis-moi ce que tu attends de moi. Dis-moi pourquoi je souffre, moi, et pas un autre». J’étais révolté contre la souffrance et je demandais à Dieu de se faire connaître à moi. Je savais que la mort allait venir et j’avais peur de la mort. Je savais que j’étais perdu, que j’allais être condamné, je connaissais mon péché. J’avais peur de la mort, peur de la maladie, peur de cette souffrance atroce. Alors j’ai crié à l’Éternel. Il a répondu à mon cri.

Le lendemain, à 9 h, un Gitan (autrement appelé, les gens du voyage car ils vivaient principalement dans les roulottes ou en caravanes) vint frapper à ma porte. J’habitais à 2 km du village. Il vendait du linge. En entendant parler de ma paralysie, il s’est approché de mon lit et m’a dit cette phrase: «Frère, je viens te guérir au nom de Jésus». Je lui ai répondu: «Je crois en Jésus, mais je ne crois pas aux hommes qui le représentent, et je ne crois pas qu’il puisse me guérir maintenant». Sur son insistance j’ai accepté qu’il priât pour moi. «Au Nom de Jésus, lève-toi et marche!» s’écria-t-il.

En m’imposant les mains, il continuait à prier de cette façon, mais j’étais toujours paralysé. Le cœur attristé, il me disait: «Mais tu ne crois pas en Jésus! C’est dommage, parce que si tu croyais, tu marcherais». Je lui ai dit: «Non, je ne crois pas. Ma maladie n’est ni physique, ni mentale, elle est mécanique. Comment une prière peut-elle guérir une colonne vertébrale, remettre des os, enlever l’arthrose? C’est impensable». Le Gitan me répondit: «Jésus est le Fils de Dieu; Il a donné la vie; Il a créé le ciel et la terre, et iI peut te relever maintenant si tu crois en Lui». Je lui rétorquai: «Je regrette, mais je ne crois pas».

Après son départ, pendant les 24 heures qui suivirent, ce fut l’arrêt total des douleurs. Je ne souffrais plus. Je n’avais mal que si je bougeais, ou si je tentais de me remuer. Sans bouger, je n’avais plus mal. C’était pour moi déjà une grande joie. Je pus dormir pour la première fois. Lorsque le médecin me vit ainsi, il gronda ma femme en disant que c’était de la folie de laisser un homme dans ma condition sans calmant, même s’il ne souffre pas. Il ordonna: «Donnez-lui ses calmants!». Je n’avais pas osé lui dire qu’on m’avait imposé les mains au Nom de Jésus. Le lendemain matin, à mon réveil, je pensai: « Est-ce la prière? Pas la prière? Cet homme est-il un homme de Dieu? N’est-il pas un homme de Dieu?». Ces pensées travaillaient mon cœur, et la foi germait en moi.

Quand ce Gitan revint me voir, je lui dis: «Depuis 24 heures, je ne souffre plus. Si vraiment tu es un homme de Dieu, tu dois manifester la puissance de Dieu et je dois marcher. Prie pour moi et je vais y mettre tout mon cœur». Il pria pour mon corps et j’y mis aussi tout mon cœur et toute ma sincérité. «Merveilleux Jésus! Au Nom de Jésus, lève-toi et marche!» dit-il. Je me levai, instantanément guéri; je me mis debout, hors de mon lit, sans appareil, sans béquilles. Je me pinçais, je pleurais de joie, je croyais rêver. Je disais: «Est-ce possible? Mais c’est impossible! C’est impensable! Un miracle, ô merveilleux Jésus!». J’étais guéri.

Oh! Je me souviendrai toujours de ce jour-là, le 17 novembre 1964. A 17 h, le médecin vint me voir. Je me remis au lit, dans ma position de paralysé.

«Comment ça va?» demanda-t-il — «Docteur, je marche!». Il me dit: «Oh là là! Votre moral est meilleur aujourd’hui, vous plaisantez». — «Non, Docteur, je marche!». — «Alors, faites-moi voir cela». Et, devant le médecin, je rejetai les draps de mon lit et je me levai. Lorsqu’il me vit debout, il me toucha dans le dos en me demandant si j’avais mal ici, ou là. Sur ma réponse négative, il me posa la question: «Vous sentez-vous capable de monter dans ma voiture?». Je lui répondis: «Oui, Docteur». Il m’emmena alors immédiatement chez le radiologue, le jour même de ma guérison. Celui-ci prit des clichés de profil, de face et attendit le résultat. Lorsqu’il sortit du laboratoire, cet homme était blanc, livide; il me dit ces mots qui sont restés gravés dans mon cœur: «Je ne comprends pas, vous avez une colonne vertébrale plus belle que la mienne». Et il ajouta: «Vous avez la main de Dieu sur vous».

J’ai été guéri, instantanément, guéri par la prière au Nom de Jésus. C’est cela que je voudrais crier au monde. Si l’on croit en Jésus, si on Le laisse pénétrer dans son cœur et qu’on se confie en Lui, alors on expérimente qu’il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.


©1967 Témoignage de M. Georges Duc – L’histoire d’une guérison-

Pour écouter son témoignage => Vidéo

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