Le baptême du Saint-Esprit pour les croyants, avec les signes qui l’accompagnent

© Collectif de pasteurs – EAB

1. Le baptême du Saint-Esprit

 1.1 Une promesse néo-testamentaire.

Lorsque nous parlons du baptême du Saint-Esprit, nous nous trouvons sur un terrain tout à fait scripturaire. Les quatre Évangiles et le premier chapitre des Actes nous en font la promesse; à partir du deuxième chapitre et jusqu’à la fin des Actes, nous en voyons la réalisation dans la première église; et dans les épîtres, nous en découvrons la portée théologique.

« Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » (Mat 3:11)

Voir aussi Marc 1.8 , Luc 3.16 , Jean 1.33 , Actes 1.5 .

« Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » (Actes 2:4)

« Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. » (1 Cor 12:13)

Le baptême du Saint-Esprit est également une promesse pour aujourd’hui. Dieu n’a pas changé dans ses intentions vis-à-vis de nous.

« Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. » (Act 2:17)

Selon cette même parole, c’est aussi une promesse pour tous. Dieu ne fait acception de personne.

« Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. » (Act 2:39)

1.2 Une expérience.

« Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Act 1:8)

Le baptême du Saint-Esprit ne fait pas partie d’un rituel religieux, d’un sacrement. C’est une expérience concrète et manifeste, une expérience distincte de la nouvelle naissance.

« Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser. Simon lui-même crut, et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s’opéraient. Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit. »  (Act 8.12-17)

Voir aussi Actes 19:1-7.

C’est également une expérience indispensable. Tout le ministère de Christ vise à cela. Il prendra soin d’en parler longuement dans les chapitres 14 à 16 de l’évangile de Jean, et recommandera à ses disciples de ne pas s’éloigner de Jérusalem avant d’être remplis du Saint-Esprit.

« Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. » (Act 1.4-5)

Il est mort pour que nous recevions l’Esprit qui avait été promis.

Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois, – afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. (Galates 3.13 -14)

Lorsque nous parlons d’expérience, nous pourrions limiter le baptême du Saint-Esprit à l’expérience initiale, c’est-à-dire à un moment précis de notre vie chrétienne. Si le baptême du Saint-Esprit est une plénitude il doit être une expérience continue. Paul disait:

« Ne vous enivrez pas de vin: c’est de la débauche. SOYEZ, au contraire, remplis de l’Esprit » (Eph 5:18).

  1.3 Un revêtement de puissance

« Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.» (Actes 1:8)

C’est une puissance pour le témoignage, comme aussi une puissance de libération, de transformation.

« Or, le Seigneur c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. » (2 Cor 3:17)

Prenons l’exemple d’une barre de fer. Elle est noire, froide et inflexible. Mais lorsque cette même barre est chauffée à blanc elle deviendra blanche, bouillante et flexible. C’est l’œuvre que le Saint-Esprit veut opérer en nous (voir Rom 8:2).

1.4 Une effusion d’en-haut.

« Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole.» (Act 10:44)

Même si l’homme peut être un instrument pour la réception de l’Esprit, par l’imposition des mains par exemple (Actes 19.6), c’est Jésus-Christ qui nous l’envoie. Il n’est donc pas nécessaire de faire de grands efforts pour l’obtenir, mais il faut tout simplement le recevoir dans une foi sereine, comptant sur l’œuvre du Seigneur en notre faveur.

« Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez.» (Act 2:33)

1.5 Une plénitude.

Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. (Actes 2:4)

Le baptême du Saint-Esprit n’est pas le parler en langues, mais une plénitude. Christ ne nous propose pas quelques gouttes, mais un débordement.

« Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l’Esprit n’était pas encore donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.» (Jean 7.37-39)

Tout le livre des Actes des Apôtres nous rapporte ce même refrain: remplis, remplis, remplis! Voir Act.2.4 , 4.31, 6.5 , 7.55 , 9.17 , 11.24 , 12.52.

2. Les conditions du baptême du Saint-Esprit

2.1 La conversion – la nouvelle naissance.

Il est évident que la condition première et indispensable pour recevoir l’accomplissement de la promesse de Christ, est une mise en ordre de nos vies avec Dieu par une repentance sincère et une véritable nouvelle naissance.

Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. (Actes 2:38)

2.2 La soif

Dieu ne veut pas me forcer à recevoir sa bénédiction. Il faudra que j’en manifeste le désir.

« Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; » (Jn 7.37-39)

2.3 La prière

« Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. » (Luc 11:13)

La prière est le chemin par excellence pour communiquer avec Dieu. Il aime que nous lui fassions connaître nos besoins d’une manière précise.

Il est à noter qu’à plusieurs reprises la prière s’accompagne de l’imposition des mains.

« Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit. » (Actes 8)

« Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. » (Actes 19:6)

2.4 La foi

« Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Héb 11:6)

2.5 L’obéissance

« Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » (Act 5:32)

Le baptême du Saint-Esprit n’est pas le couronnement d’une vie sainte, la récompense suprême pour ceux qui sont « parfaits ». C’est au contraire le désir de Dieu que nous l’expérimentions dès le début de notre conversion.

Pourtant, s’il n’est pas un « certificat de sainteté », nous comprendrons aisément que Dieu attende de nous que notre vie reflète l’engagement pris à son égard.

2.6 La persévérance

« Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il; » (Act 1:4)

« en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses. » (Héb 6:12)

Beaucoup trop de chrétiens se découragent parce qu’ils ne l’ont pas reçu immédiatement lors de leurs premières démarches.

Il n’est pas toujours possible d’expliquer la raison de notre attente. Laissons-nous sonder par le Seigneur en restant convaincu que Dieu désire plus que nous-mêmes nous l’accorder.

3. Les signes du baptême du Saint-Esprit

Lorsque nous examinons les cinq passages des Actes qui nous rapportent l’expérience des premiers disciples, nous constatons chaque fois que le baptême du Saint-Esprit s’accompagne de manifestations surnaturelles.

3.1 Actes 2.4

« Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. »

Outre le fait qu’il y eut un bruit comme celui d’un vent impétueux, que des langues de feu se posèrent sur chacun d’eux et qu’ils furent tous remplis du Saint-Esprit, ils se mirent à parler en d’autres langues selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.

« Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. » (Act 2:6)

La plénitude s’accompagne ici d’une manifestation audible, ils parlent en d’autres langues.

 3.2 Actes 8.17

« Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit. »

Ce passage ne nous parle pas de signe audible. Pourtant l’attitude de Simon le magicien nous apporte les preuves que quelque chose d’extraordinaire s’est passé lorsque les apôtres prièrent pour eux.

« Lorsque Simon vit que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l’argent, en disant: Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j’imposerai les mains reçoive le Saint-Esprit. » (Act 8.18-19)

Simon vit, et il est tellement impressionné qu’il désire acheter ce « pouvoir »!.

3.3 Actes 9.17-18

« Ananias sortit; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant: Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé. »

Aucun signe n’est mentionné ici, sinon qu’il tomba des yeux de Paul comme des écailles et qu’il recouvra la vue.

Cependant Paul dira aux Corinthiens qu’il parlait en langue plus qu’eux.

« Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous; » (1 Cor 14:18)

Rien ne nous empêche de dire qu’il a commencé à parler en langue lors de la visite d’Ananias.

3.4 Actes 10.44-46

Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu.

Les signes extérieurs que nous pouvons relever ici, c’est qu’ils parlaient en langues et glorifiaient Dieu.

Au chapitre 11, Pierre précisera devant les autres apôtres que le Saint-Esprit descendit sur Corneille et ceux qui étaient dans sa maison, comme sur eux à Pentecôte.

« Lorsque je me fus mis à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux, comme sur nous au commencement. » (Act 11:15)

  3.5 Actes 19.6

« Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. » (Act 19:6)

Parler en langues et prophétie sont les deux signes mentionnés.

La question des signes du baptême du Saint-Esprit reste un sujet de controverse et nous ne voudrions pas défendre des positions extrémistes.

Il nous faut toutefois constater que sur les 5 passages nous relatant cette expérience, 3 mentionnent le parler en langue, et les 2 autres montrent clairement qu’il est fort probable que les disciples concernés aient eux aussi parlés en langue. Une seule fois il est fait allusion à la prophétie et au fait de glorifier Dieu.

Ne vaut-il pas mieux tout simplement accepter sans restriction ce que Dieu nous offre dans sa grâce ?

4. Pourquoi sommes-nous baptisés du Saint-Esprit ?

4.1 Pour être des témoins

« Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Act 1:8)

Dans leur dernier entretien avec Jésus avant son ascension, les disciples sont soucieux de connaître le temps du rétablissement du royaume d’Israël. Bien que leur question soit légitime, Jésus va les ramener à ce qui est essentiel: qu’ils soient remplis du Saint-Esprit pour être des témoins efficaces. Les disciples sont préoccupés par des choses qui les concernent eux, alors que Jésus l’est par le salut du monde.

Le livre des Actes nous montre que les disciples ont compris la leçon. Ils seront des témoins pleins d’assurance par la force de l’Esprit.

« Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance. » (Act 4:31)

4.2 Pour être remplis de puissance

« Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous,» (Act 1.8)

Dieu désire nous remplir de puissance en vue du service.

L’efficacité n’est pas due aux programmes que nous pourrions établir, bien que ceux-ci puissent nous servir, mais surtout et avant tout à la puissance de l’Esprit révélée dans les croyants.

La nouvelle naissance ne va pas seulement faire de moi une nouvelle créature, mais aussi un combattant dans l’armée de l’Eternel. Il est dès lors normal que le Seigneur désire équiper ses troupes.

4.3 Pour être porteurs des dons

« Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; à un autre, le don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l’interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. » (1 Cor 12.7-11)

Le baptême du Saint-Esprit donnera accès aux dons de l’Esprit.

L’Eglise devient donc l’endroit où l’Esprit se sert des uns et des autres pour manifester Christ et permettre son édification.

« Que faire donc, frères? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l’édification. » (1 Cor 14:26)

4.4 Pour être le Corps de Christ

« Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. » (1 Cor 12:13)

« Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. » (1 Cor 12:27)

Sigfrid Beck dans son livre « Le baptême du St Esprit » nous dit ceci: » Ces textes nous donnent ici, de la façon la plus claire, la pensée essentielle de Dieu lorsqu’il baptise du Saint-Esprit: c’est que tous les chrétiens baptisés de l’Esprit forment un seul corps, le corps de Christ.

Mais peu nombreux sont ceux qui ont compris cela, même parmi les chrétiens qui ont reçu ce baptême de l’Esprit; ils ne voient pas que le seigneur, après la puissante effusion du Saint-Esprit survenue dans notre siècle, attend un rassemblement véritable de son peuple tout entier en une telle unité organique, un seul corps…

Cette révélation de l’Eglise « Corps de Christ » nous introduit au plus profond du mystère de l’Eglise. Partant du corps humain, le Seigneur nous expose dans sa parole ce qu’est l’Eglise, qui est son corps. Les pensées les plus intimes de Dieu sur l’Eglise ressortent avec une clarté subite de l’analyse des lois et de la constitution du corps humain. »

4.5 Pour être transformés à l’image de Christ et être prêts pour son retour

« Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit.» (2 Cor 3:18)

« Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » (Jn 16.14-15)

Le but suprême de l’Esprit est de nous amener à cette ressemblance avec Christ de sorte que nous servions à la louange de la gloire de Dieu.

Comme Eliézer fut chargé de chercher une épouse et de la présenter toute parée au fils de son maître, le Saint-Esprit veut parer l’Église, qui est l’épouse de Christ, pour la lui présenter lors de son retour. (Gen.24.51-64)

En bonus : le livre du pasteur S. Beck, créateur de l’école Biblique de Kolding ; sur le baptême du Saint-Esprit.