©2023-11-05 – Francesco Frizi – David, une histoire de péché et de repentance –
Aujourd’hui voyons une histoire de péché et de repentance, l’histoire du Roi David et de Bath-Schéba que nous retrouvons en 2 Sam chap 11 et 12. Ce récit est extrêmement important car il nous montre de manière claire comment la convoitise se transforme en péché, comment le péché corrompt notre façon de penser et d’agir, mais aussi notre relation avec Dieu, et quelles sont ses conséquences dans la vie du croyant.
Parfois nous pensons que le péché, c’est juste une faute : et bien que nous savons que ce n’est pas bien, nous ne réalisons pas les profondes implications que le péché peut avoir dans notre vie, et pas seulement dans notre vie.
« L’année suivante, à l’époque où les rois partent en campagne, David envoya Joab, avec ses serviteurs et tout Israël, semer la dévastation chez les Ammonites et faire le siège de Rabba. Quant à lui, il resta à Jérusalem. Un soir, David se leva de son lit. Comme il se promenait sur le toit du palais royal, il aperçut de là une femme qui se baignait et qui était très belle. David fit demander qui était cette femme et on lui dit: « N’est-ce pas Bath-Shéba, fille d’Eliam et femme d’Urie le Hittite? » (2 Sam 11:1-3)
Ce récit se passe après une période de grandes victoires de David et d’Israël contre leurs ennemis ; Dieu leur avait fait grâce de gagner sur ceux qui les haïssaient, et Il avait donné de la paix et de la prospérité au royaume d’Israël. « L’Éternel protégeait David partout où il allait. » (2 Sam 8:6)
Cependant il y avait encore un conflit ouvert avec les fils d’Ammon, un peuple voisin d’Israël qui harcelait les juifs à chaque fois que ceci était possible. Nous savons que David n’était pas seulement un roi, il était aussi un grand guerrier qui avait presque toujours mené ses soldats en bataille personnellement.
Pourtant cette fois-ci, il décide d’envoyer Joab, le chef de son armée, combattre les Ammonites : cependant il ne s’agissait pas ici d’une petite incursion dans le territoire ennemi, mais bien d’assiéger la capitale des Ammonites, Rabba. On parle donc d’une campagne militaire d’envergure. David pensait peut-être de laisser Joab mener les opérations préliminaires et de se rendre à Rabba seulement quand l’assaut final devait avoir lieu ; nous ne le savons pas.
Ce que nous savons, c’est que David est resté à Jérusalem, et apparemment il n’avait pas grand-chose à faire : on voit au verset 2 qu’un jour, après sa petite sieste de l’après-midi, David commence à se promener sur le toit plat de sa maison, qui se trouve dans la partie haute de Jérusalem, d’où il pouvait jouir d’une vue extraordinaire de toute la ville.
Et c’est à ce moment-là que ses yeux tombent sur une femme, qui prend son bain dans la cour de sa maison, dans la partie basse de la ville. Étant la cour de ce genre de maison fermée, personne ne pouvait voir cette femme, personne sauf quelqu’un qui se promène sur le toit de la maison royale.
- L’inactivité nous expose à la tentation.
Quand nous servons Dieu activement et quand nous pensées sont concentrés sur Lui, les tentations du monde ont peu de chance d’attirer notre attention, et le Saint Esprit garde nos pensées. Mais quand nous lâchons prise, notre esprit naturellement corrompu commence à chercher autre chose, nos pensées commencent à se promener là où elles ne devraient pas et nous commençons à remarquer des choses auxquelles on n’aurait pas fait attention autrement.
Ce que je vais dire est une provocation bien sûr, mais si ce soir-là David avait été occupé à lever son regard et ses mains vers le ciel et à louer Dieu par un des psaumes qu’il avait écrits, il n’aurait pas vu Bath-Schéba dans sa cour, dans la ville basse : quand nos yeux ne sont pas tournés vers le ciel, ils se tournent automatiquement vers les choses de la terre. Notons aussi que David n’a pas encore commis de péché, car en étant attiré par cette femme, il veut d’abord savoir qui elle est. Ses serviteurs lui disent que cette femme est mariée, et de plus, mariée à un de ses meilleurs soldats : Urie.
C’est là que David est devant un choix à faire, et il a tous les éléments pour prendre la bonne décision : il connait la loi de Dieu, il sait que c’est mal de désirer la femme d’autrui, il sait que c’est un péché d’avoir une relation avec une femme mariée, par conséquent il sait, en théorie, ce qu’il doit faire : arrêter de la regarder et rejeter ses désirs.
Les paroles que Dieu adresse à Caïn sont parfaites pour cette situation : « Si en revanche tu agis mal, le péché est couché à la porte et ses désirs se portent vers toi, mais c’est à toi de dominer sur lui. » (Gen 4:7). Mais au lieu d’agir comme il devrait … « David envoya alors des messagers la chercher. Elle vint vers lui et il coucha avec elle, alors qu’elle venait de se purifier après ses règles. Puis elle retourna chez elle.» (2 Sam 11:4).
David ne domine pas son désir et fait le mauvais choix. Quand nous ne sommes pas forts spirituellement, la tentation est capable de brouiller notre entendement et de tordre notre raisonnement.
2. Mais comment pouvons-nous être forts spirituellement ?
En étant en communion constante avec Dieu, en dédiant notre temps à la prière et à la méditation de la Bible tous les jours, en ayant des priorités claires dans notre vie. Le culte du dimanche ne va pas nous sauver de la tentation quand elle arrive, c’est la prière secrète dans notre chambre qui va le faire !
Retournons à David. Qu’est-ce qu’il aura pensé pour justifier cet acte d’adultère ? Il a peut-être pensé qu’en étant le roi, il avait des droits que les autres n’avaient pas. À mon avis il a aussi pensé qu’une aventure d’une nuit n’aurait entraîné aucune conséquence : personne n’était au courant, sauf quelques fidèles serviteurs de sa maison ; ce sera, comme on dit, un crime sans victime.
Et c’est exactement ce que nous aussi pensons parfois : ça ne fait rien si je fais ça, personne ne le saura et il n’y aura pas de conséquences. Mais nous savons que le péché, grand ou petit, a toujours des conséquences, que nous le voulions ou non. Dans le cas de David, il y a un effet boule de neige qu’il n’avait certainement pas prévu.
Je suis persuadé que ce qui se passe après a été pre-ordonné et voulu par Dieu même : l’injustice ne peut pas rester cachée, le péché sans repentance ne peut pas rester impayé. De plus, si tout s’était arrêté là, David n’aurait pas appris une importante leçon : en effet dans ces versets nous ne voyons nulle part que David regrette d’avoir commis ce péché. Dieu, par amour de David, ne peut pas le laisser ainsi. En effet, à chaque fois que son péché risque d’être exposé (on va le voir dans le récit), Dieu est en train de donner à David une occasion de réflexion et une opportunité pour prendre la responsabilité de ses actions, et se repentir.
3. Le péché devient visible
« Cette femme devint enceinte, et elle fit dire à David : Je suis enceinte. » (2 Sam 11:5). David reçoit un message qui le fait paniquer : un enfant va naître de son adultère. Vous pourriez vous dire qu’à l’époque il n’y avait pas de test ADN, Urie, le mari de Bath Schéba, ne peut se douter de rien. Il y a un seul petit problème : Urie n’est pas chez lui, il est en train de combattre les Ammonites à Rabba : il ne peut pas être le père de cet enfant.
Dans les versets qui suivent on voit que David ne pense même pas à confesser son péché à Dieu, au contraire il essaie par la ruse de fixer le problème qu’il a créé. Il demande à Urie de retourner à Jérusalem, sous prétexte de vouloir recevoir des informations sur la guerre. Puis il l’envoie chez lui. David pense qu’Urie, une fois arrivé à la maison, va coucher avec sa femme, et l’enfant, dont elle est déjà enceinte, pourra raisonnablement être le résultat de cette union. Nous David essaie de cacher son péché pour ne pas en payer les conséquences. Ce n’est pas le bon choix.
La bonne décision est de confesser à Dieu notre péché, de nous repentir et si nécessaire de prendre la responsabilité de ce que nous avons fait, en acceptant les conséquences. Si nous ne le faisons pas, les choses vont s’empirer encore plus. La vérité nous libère, le mensonge nous fait enfoncer encore plus. Et c’est exactement ce qu’il arrive à David.
Urie refuse d’aller chez lui et dit ceci : « L’arche de l’alliance ainsi qu’Israël et Juda habitent sous des tentes, mon seigneur Joab et les serviteurs de mon seigneur campent en rase campagne et moi, je rentrerais chez moi pour manger et boire et pour coucher avec ma femme! Aussi vrai que tu es vivant et que ton âme est vivante, je ne ferai pas cela. » (2 Sam 11:11).
Non seulement David a couché avec une femme mariée, mais comme par hasard avec la femme d’un homme intègre, fidèle à Dieu et au roi. Son péché est donc encore plus grave de ce qu’il pensait, car il l’a commis contre quelqu’un qui honore Dieu.
4. David s’enfonce dans son péché
David décide alors de le faire boire beaucoup et puis de le renvoyer chez lui. Cependant Urie, bien qu’ivre, ne rentre pas chez lui. Voyant qu’il n’y arrive pas, David décide de commettre un péché encore plus grave pour couvrir le premier : il ordonne au chef de l’armée, Joab, de faire en sorte qu’Urie meure au combat.
Parfois nous aussi commettons encore plus de péchés pour essayer d’en couvrir d’autres : très souvent c’est le mensonge, à travers lequel nous cherchons d’éloigner de nous notre responsabilité.
Savez-vous que c’est Urie même qui ramène à Joab, sans le savoir, la lettre scellée de David qui le condamne à mort ? Dans quel état se trouve le cœur de David pour ordonner la mort d’un homme innocent tout en utilisant cet homme-même pour ramener la lettre avec ces ordres ? Nous pouvons affirmer sans aucun doute que David en ce moment est très loin de Dieu.
Comme prévu, Urie meurt sous la muraille de Rabba. La réaction de David à cette nouvelle est glaçante. Il fait dire à Joab ce qui suit : « Ne sois pas peiné de cette affaire, car l’épée dévore tantôt l’un, tantôt l’autre. » (2 Sam 11:25). En d’autres mots il dit : « ne t’inquiète pas, ça peut arriver à tout le monde de mourir, c’est la guerre ». Il est probablement en train de se convaincre lui-même que, encore une fois, ce n’est pas trop grave ce qu’il a fait : Urie était un guerrier, tôt ou tard il devait mourir.
«La femme d’Urie apprit que son mari était mort et elle le pleura. Quand sa période de deuil fut passée, David l’envoya chercher et l’accueillit chez lui. Elle devint sa femme et lui donna un fils. Ce que David avait fait déplut à l’Eternel.» (2 Sam 11:26-27).
Apparemment David a l’air de tout maitriser : il marie la femme d’Urie, désormais veuve, la grossesse se passe bien, et un fils naît. Cependant Dieu n’a pas oublié ce qui s’est passé et il envoie le prophète Nathan vers David. On pourrait se demander pourquoi Dieu n’a pas parlé directement à David : nous savons que l’Esprit de Dieu était en lui et que David a écrit des psaumes prophétiques incroyables. Il était clairement capable d’entendre la voix de Dieu.
Mais voici un autre effet du péché : il brise notre communion avec Dieu, il élève un mur entre nous et Lui et il empêche toute communication. Ce n’est pas possible de vivre dans le péché et au même temps d’avoir une bonne relation avec l’Esprit de Dieu.
5. Dieu dévoile le péché de David
Il est aussi important de souligner la manière dont Dieu décide de parler à David. Il utilise une parabole. Au moment où Nathan va chez David, l’enfant est déjà né, cela veut dire que ça fait au moins 9 mois que David est loin de Dieu, renfermé dans sa conviction de n’avoir rien fait de mal, prisonnier de ses raisonnements qui, d’une manière ou d’une autre, justifient ses actions et ses péchés. Dieu sait qu’il doit utiliser un exemple qui ne le concerne pas personnellement, mais qui fait appel à son sens de justice : en effet David, en tant que roi, était appelé à rendre justice au peuple.
«L’Eternel envoya Nathan vers David. Il vint donc le trouver et lui dit: « Il y avait dans une ville deux hommes, l’un riche et l’autre pauvre. Le riche avait des brebis et des bœufs en très grand nombre. Le pauvre n’avait rien du tout, sauf une petite brebis, qu’il avait achetée. Il la nourrissait et elle grandissait chez lui avec ses enfants. Elle mangeait de son pain, buvait dans sa coupe et dormait contre lui. Il la considérait comme sa fille. Un voyageur est arrivé chez l’homme riche, mais le riche n’a pas voulu toucher à ses brebis ou à ses bœufs pour préparer un repas au voyageur venu chez lui: il a pris la brebis du pauvre et l’a préparée pour l’homme qui était venu chez lui. » La colère de David s’enflamma violemment contre cet homme et il dit à Nathan: « L’Eternel est vivant! L’homme qui a fait cela mérite la mort. En outre il remplacera la brebis par 4 autres, puisqu’il a commis cet acte et s’est montré sans pitié. »
« Nathan déclara alors à David: « C’est toi qui es cet homme-là! Voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d’Israël: Je t’ai désigné par onction comme roi sur Israël et je t’ai délivré de Saül. Je t’ai donné la famille de ton maître, j’ai mis ses femmes contre ta poitrine et je t’ai donné la communauté d’Israël et de Juda. Si cela avait été trop peu, j’y aurais encore ajouté. Pourquoi donc as-tu méprisé la parole de l’Eternel en faisant ce qui est mal à mes yeux? Tu as tué par l’épée Urie le Hittite, tu as pris sa femme pour faire d’elle ta femme et lui, tu l’as tué sous les coups d’épée des Ammonites. Désormais, puisque tu m’as méprisé et que tu as pris la femme d’Urie le Hittite pour faire d’elle ta femme, l’épée ne s’éloignera plus de ton foyer. Voici ce que dit l’Eternel: Je vais faire sortir de ta propre famille le malheur contre toi et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui couchera au grand jour avec elles. En effet, tu as agi en secret, mais moi, c’est en présence de tout Israël et en plein jour que je ferai cela. » (2 Sam 12:1-12).
Dans le jugement qu’il exprime, David reconnaît non seulement l’injustice, mais la cruauté et le manque de pitié du riche envers le pauvre et il déclare cet homme digne de mort : il a prononcé un jugement contre lui-même. Et c’est là que Nathan lui révèle le message de Dieu : Dieu lui avait tout donné, et David à tout gâché. La parole de l’Eternel adressée à David se réalisera. Il y aura des événements très tristes dans sa maison :
- Un de ses fils, Amnon, violera une des filles de David (d’une maman différente), Tamar.
- Un autre de ses fils, Absalom, frère de Tamar, tuera Amnon pour son crime et par la suite organisera un coup d’état contre David ; Absalom aussi mourra.
- Certains de ces serviteurs se révolteront contre David.
- Les ennemis d’Israël se réveilleront encore une fois.
Le péché commis en secret, qui ne pas confessé et pour lequel il n’y a pas de repentance est destiné à être exposé à la lumière du soleil, tout comme ses conséquences.
6. La repentance de David
Retournons à David. Après avoir entendu la parole de Dieu contre lui, il aurait pu réagir de deux manières : il aurait pu continuer dans sa rébellion, où il aurait pu reconnaître son péché. « David dit à Nathan: « J’ai péché contre l’Eternel! » Nathan lui répondit: « L’Eternel pardonne ton péché, tu ne mourras pas. Cependant, parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l’Eternel en commettant cet acte, le fils qui t’est né mourra. » Nathan retourna chez lui. L’Eternel frappa l’enfant que la femme d’Urie avait donné à David, et il fut gravement malade.» (2 Sam 12:13-15)
Enfin les yeux de David s’ouvrent : il voit le poids de son péché et il le reconnaît. Et comme la Bible dit (1 Jn 1:9) « Si nous confessons nos péchés, (Dieu) est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. ».
Pour avoir une bonne idée de ce qui se passe dans le cœur de David en ce moment, il est nécessaire de lire le Psaume 51. Dans ce psaume on voit clairement que David reconnaît pleinement la gravité de ses actions, il ne se défend pas, il ne cherche pas de justifications, mais tout simplement il implore Dieu à fin qu’il le pardonne et qu’il le purifie.
David montre aussi d’avoir compris qu’elle est la réaction que Dieu aime que nous ayons quand nous péchons : « Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé: O Dieu! Tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit. » (Ps 51:19)
La confession du péché et la repentance sincère sauvent de la mort. C’était le cas pour David, mais c’est aussi une vérité absolue pour nous tous. Pourtant certains chrétiens, endurcis à cause du péché, refusent de se plier et continuent dans la rébellion ; il n’y a pas de récompense ni de final heureux dans ce cas, je peux vous l’assurer. Je le répète encore une fois : La confession du péché et la repentance sauvent de la mort.
7. Les conséquences de notre péché
Oui, Dieu le pardonne, mais Il décide que l’enfant doit mourir. Cela nous apprend une autre leçon. Souvent le péché que nous commettons produit ses effets non seulement dans notre vie mais aussi, directement ou indirectement, dans la vie de ceux qui nous entourent. David souffre, Bath-Schéba souffre, l’enfant perd la vie. Mais l’histoire ne s’arrête pas ici.
« David consola sa femme Bath-Shéba, et il alla vers elle et coucha avec elle. Elle mit au monde un fils qu’elle appela Salomon et que l’Eternel aima. Il le confia au prophète Nathan et celui-ci l’appela Jedidja à cause de l’Eternel ». (2 Sam 12:24-25)
Malgré le désastre auquel nous avons assisté, nous voyons ici l’effet de la repentance. Dieu aime l’homme qui choisit ce chemin et Il lui offre la chose la plus précieuse qui existe : la réconciliation avec Lui. Dieu décide de bénir ce mariage malgré tout et de bénir ce couple avec d’autres enfants, parmi lesquels il y a aussi Salomon.
Salomon signifie « homme de paix » : c’est vrai que le restant du royaume de David sera marqué par le conflit interne et externe à cause de son péché, mais le royaume de son fils sera en effet caractérisé par la paix. De plus, le prophète Nathan donne à l’enfant, de la part du Seigneur, un autre nom : Jedidja, qui signifie « aimé par Dieu », un fort symbole pour David, qui confirme que la relation avec Dieu a été rétablie.
8. Conclusion.
Cette histoire nous montre le pouvoir de la tentation et du péché, qui est capable de nous transformer complétement : nous avons vu comme il a été capable de rendre méconnaissable David, que la Bible appelle « homme selon le cœur de Dieu » (Actes 13 :22).
Il s’agit d’une mise en garde pour nous : personne n’est automatiquement à l’abri, nous tous sommes appelés à faire très attention. Cette histoire nous apprend également qu’il y a toujours un chemin pour retourner en arrière, et que Dieu est prêt à nous pardonner et à nous accueillir à nouveau dans sa maison : ne rejetons pas sa main tendue vers nous.
Je termine avec ces versets :
« Si le méchant renonce à tous les péchés qu’il a commis, s’il respecte toutes mes prescriptions et applique le droit et la justice, il vivra, il ne mourra pas. Toutes les transgressions qu’il a commises seront oubliées. Il vivra grâce à la justice qu’il a pratiquée.» (Ez 18:21-23)
————
©2023-11-05 – Francesco Frizi – David et son histoire de péché et de repentance –
Télécharger en format PDF
Blog du pasteur Albert 